Le principal mécanisme énoncé dans la théorie de Festinger de 1957 faisant référence à la dissonance cognitive est le suivant: l'individu essaie de réduire la dissonance possible entre les différents éléments cognitifs présents dans une situation. Les éléments cognitifs dérivent du comportement, des opinions, des croyances, des sanctions, etc. La dissonance se produit quand de deux éléments qui se présentent ensemble, l'un implique lé déni de l'autre, d'une maniѐre opposée à l'état de consonance, quand l'un découle de -  ou implique psychologiquement - l'autre. Car la dissonance cognitive présuppose toujours un état pénible, quand elle se produit, l'individu cherche les éléments consonants qui justifient un certain engagement qu'il a assumé.

 

Dans l'expérience concernant les locustes (Zimbardo, 1969) la variable indépendante dépend du caractѐre antipathique ou sympathique de l'expérimentateur. Celui-ci demandait aux participants, peu disposés dans ce sens, de manger ces insectes frittes. Ceux confrontés avec un expérimentateur antipathique trouvaient que ce plat était plus délicieux qu'ils pensaient et ils acceptaient plus souvent (35% vs. 11%) de recommander ce plat aux amis. Pourquoi? Car, pour arriver à l'état de consonance, ils ont été contraints de se convaincre sur le fait que le plat n'était pas si répugnant, ils ont été convaincus dans ce sens par une personne agréable, donc ils ne se sont pas confrontés avec le sentiment gênant de la dissonance.

 

Dans un autre expériment de 1959 de Festinger et Carlsmith de l'Université de Stanford, un étudiant avait les tâches suivantes: dans la premiѐre demi-heure il devait déplacer des bobines dans une boîte, puis quelques prises  sur un carton pour une autre demi-heure. L'expérimentateur leurs remerciait après, en leur disant que les autres étudiants ont trouvé la tâche trѐs intéressante. Puis, l'expérimentateur prétendait qu'un des complices n'a pas pu arriver et lui proposait de prendre sa tâche pour un dollar. Comme cela semblait comme une bonne occasion de gagner facilement d'argent pour un étudiant, celui-ci acceptait et puis il était introduit à l'étudiant suivant, auquel il devait seulement dire que la tâche avait été assez intéressante. En étant appelé en suite dans une autre salle ou il était interviewé, le premier étudiant classifiait la tache comme étant assez intéressante. En parlant après cela avec un collѐgue qui avait parcouru les mêmes étapes, à l'exception de la somme de 20 dollars qu'il avait reçu, le premier étudiant apprenait que celui-ci trouvait toujours la tâche comme vraiment ennuyeuse, de la même façon qu'il la trouvait initialement.

Stupéfié, le premier étudiant insistait qu'en fait, ce n'était pas si mal. Pour le deuxiѐme étudiant, la somme justifiait le geste de mentir, ainsi qu'il a considéré que ce qu'il a du faire a été ennuyeux indifféremment de ce que les expérimentateurs ont dit. Mais pour le premier, la somme était beaucoup trop insignifiante pour résoudre ses procѐs de mauvaise conscience, donc il s'est convaincu soi-même que la tâche avait été intéressante pour ne pas reconnaître face  à soi-même qu'il avait menti (qu'il a fait un geste immoral).

 

En présumant qu'une personne qui est rémunérée moins est plus prédisposée de se convaincre elle-même que certaines activités qu'elle doit entreprendre ne sont pas si ennuyeuses ou dégradantes qu'une personne mieux rémunérée pourrait les considérer, j'ai essayé d'investiguer une contingence entre l'état de dissonance cognitive et le travail à faible revenu dans des situations dégradantes en rapport avec ses propres valeurs, tel qu’accompli par les personnes immigrées. La dimension participative du projet se propose seulement une reconstitution métaphorique des expérimentations et non pas une expérimentation de psychologie sociale avec des résultats quantifiables. En même temps on met directement le participant à la performance dans la situation d’une personne au statut marginal, en le transposant dans un cadre de l'altérité.

 

La performance a présupposé un dialogue de quelques minutes entre des immigrants (des performers) inspiré par des histoires réelles de personnes qui travaillent en Italie comme aidantes pour des personnes âgées ou des commerçants dans la rue. Le participant (du public) à la performance était prié d'entreprendre, comme les performers, une certaine activité spécifique au travail de ménage (laver une chemise) pendant quelques minutes. Pendant ce temps il pouvait écouter le dialogue entre les présupposés immigrants. À la fin il lui était offert une rémunération symbolique sous la forme des autocollants avec des dessins en représentant des locustes, et en fonction de la rémunération (qui variait d'une personne à l'autre) elle recevait une petite carte colorée avec l'aide de laquelle il pouvait voter si la tâche avait été dégradante ou pas du tout dégradante. Les dessins constituaient le côté scénographique du projet et ils étaient inspirés au niveau visuel par l'expérimentation des locustes (Zimbardo 1969) sur le thème de la dissonance cognitive et l'architecture de Paolo Portoghesi.

Celle-ci a été une source d'inspiration pour la zone scénographique du projet, en représentant une forme d'autorité imposante qui peut nous induire l'état de dissonance cognitive avec une légѐreté plus élevée quand elle est perçue comme ayant un caractѐre antipathique, dicté par l'imaginaire des locustes.

 

Mes collaborateurs dans ce projet (dans la performance, plus précisément) ont été Joohee Kim et Fernanda Estevao-Pollini, étudiantes du mastère dans les domaines des droits humaines a EIUC (European Inter - University Center for Human Rights and Democratisation) et Gabriela Stoica, boursière dans le domaine des arts à l'Institut Roumain de Culture et Recherche Humaniste de Venise.

 

 

Il principale meccanismo enunciato nella teoria di Festinger del 1957 attinente alla dissonanza conoscitiva é il seguente: l'individuo cerca di corcoscrivere la dissonanza possibile tra i differenti elementi conoscitivi presenti in una situazione. Gli elementi conoscitivi derivano dall'atto, dalle opinioni, dalle convinzioni, dalle sanzioni ecc. La dissonanza si produce quando da due elementi che si presentano insieme, uno chiede la negazione dell'altro, in un modo contrastante con lo stato di consonanza, quando uno consegue o lo coinvolge psicologicamente all'altro.

Giacché la dissonanza conoscitiva ammette sempre uno stato imbarazzante quando si produce, l'individuo cerca gli elementi consonanti che giustificherebbero un ingaggio che si é assunto.

Nell'esperimento sulle cavallette (Zimbardo, 1969) esisteva la contingenza indipendente del carattere antipatico (il caso della giustificazione bassa) o simpatico (giustificazione alta) dello sperimentatore. Questi serviva ai soggetti, poco disposti per questo, questi insetti fritti. Quelli che si trovavano davanti a uno sperimentatore antipatico trovavano che questo piatto  era piú delizioso di quante credessero e accettavano piú spesso (35% su 11%) di raccomandare questo piatto ai loro amici. Perché? Accio per giungere allo stato di consonanza, loro sono stati constritti ad autoconvicersi che il piatto non era cosi repellente, mentre quelli invitati da un sperimentatore simpatico a provarla hanno potuto considerare che, benché il piatto fosse disgustoso, gli era stato proposto da una persona piacevole, dunque non si erano confrontati con il sentimento scomodo della dissonanza.

In un altro esperimento del 1959 di Festinger e Carlsmith della Universitá di Stanford, a uno studente erano state dati certi inarichi nella prima mezz'ora doveva tramutare alcune bobine in una scatola, poi alcune valvole elettriche sopra un cartone per un'altra mezz'ora. Poi lo sperimentatore lo ringraziava, dicendogli che altri studenti avevano considerato l'incarico molto interessante. Poi lo sperimentatore gli diceva che uno dei complici non aveva potuto giungere (e gli proponeva di preludere il suo incarico per un dollaro) e che ci saressero state altri occasioni in cui avrebbe potuto partecipare come complice agli altri esperimenti nel futuro. Comunque questa sembrava una buona occasione si guadagnare soldi facilmente per una studente, questo accettava e poi lo si faceva conoscere al secondo studente a cui doveva dire solo che l'incarico era stato abbastanza interessante. Poi chiamato in un'altra sala dove era intervistato, il primo studente classava l'incarico come abbastanza interessante. Poi, parlando con una collega che aveva parcorso le stesse tappe, con la eccezione della somma si 20 dollari che aveva ricevuto (invece di un dollaro), il primo studente apprendeva che questi trovava l'incarico molto pesante, come l'aveva trovato anche lui all'inizio. Stupefatto, il primo studente insisteva che di fatto non era stato cosi male. Per il secondo studente la somma giustificava il gesto di mentire, in maniera che lui considerava che quello che quello che aveva dovuto fare era stato sgradevole senza tener conto delle parole degli sperimentatori. Ma per il primo, la somma era molto piú insignificante per assestare i suoi processi di coscienza, per cui si era autoconvinto che l'incarico era stato interessante per non ammettere a se stesso che aveva mentito (che aveva fatto un gesto immorale).

Prendendo le mosse dalla congettura che una persona che é remunerata meno e piu predisposta a autoconvincersi che certe attivitá che é costretta a intraprendere non sono proprio sgradevoli come le considerebbe una persona che riceva in cambio di questi una remunerazione piú consistente, ho tentato di indagare una contingenza tra lo stato di dissonanza conoscitiva e il lavoro "basso", che puo essere in determinante situazioni degradante, in rapporto con lo statuto sociale che hanno perso  o solo in rapporto con i propri valori, cha fanno le persone che sono nella condizione di immigranti. Il lato partecipativo del progetto si propone una ricostituzione metaforica di questi esperimenti e non un esperimento di psicologia sociale con risultati quantificabili, tentando insieme di confrontare direttamente il partecipante alla performance con uno statuto marginale, transponendolo in un ambito di alteritá.

L'architettura di Paolo Portoghesi e stato una fonte di ispirazione per il lato scenografico del progetto, configurando una forma di autoritá imponente, che posso indurre lo stato di dissonanza conoscitiva con una leggerezza piú alta quando sia percepita come avente un carattere antipatico, dettato della imagistica delle cavallette.